The Call (2020)

Synopsis
En 2019, Kim Seo-yeon (Park Shin-hye), 28 ans, revient dans la maison délabrée de son enfance, en pleine campagne sud-coréenne, pour visiter sa mère malade. Ayant perdu son portable, elle branche un vieux téléphone sans fil et reçoit un appel étrange : une femme paniquée, Oh Young-sook (Jeon Jong-seo), crie qu’elle est torturée par sa mère adoptive, une chamane. Seo-yeon découvre que Young-sook vit dans la même maison… mais en 1999. À travers leurs conversations, elles altèrent le passé : Young-sook sauve le père de Seo-yeon d’un incendie, transformant son présent en bonheur familial. Mais quand Seo-yeon révèle que Young-sook est censée mourir lors d’un exorcisme, cette dernière tue sa mère et devient une tueuse en série incontrôlable. Le passé et le présent s’entremêlent dans une spirale mortelle où Seo-yeon doit arrêter Young-sook avant que sa propre vie ne soit effacée. Un thriller haletant sur le temps, la vengeance, et les conséquences imprévues.
Critique
Pour le spectateur type – un fan de thrillers psychologiques tordus et de récits temporels, dans la veine de Signal ou Coherence – The Call est un kiff nerveux qui vous scotche au siège. Lee Chung-hyun signe un premier film audacieux, avec une mise en scène tendue : la maison, sombre et gothique, devient un personnage à part entière, tandis que les changements de timeline sont visuellement marqués (passé crade, présent fluctuant). Park Shin-hye est impeccable en Seo-yeon, passant de la vulnérabilité à la détermination, et Jeon Jong-seo crève l’écran en Young-sook, une psychopathe aussi terrifiante que charismatique. Ce que le spectateur type kiffe, c’est le concept du téléphone qui défie le temps : chaque appel est un coup de poker qui fait basculer la réalité, avec des twists qui vous laissent sur le carreau (mention au final post-crédits, glaçant mais clivant). Les incohérences temporelles (pourquoi Seo-yeon garde ses souvenirs ?) et un rythme parfois inégal pourront gêner les puristes, mais l’ambiance oppressante et les performances rattrapent tout. On pense à Timecrimes pour les boucles tordues, ou à Oldboy pour la noirceur coréenne. Un kiff qui joue avec vos nerfs et vous hante – à condition de fermer les yeux sur quelques détails.
Catégories
- Thriller
- Science-fiction
- Épouvante-horreur
Notes des Personas
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